Posts Tagged ‘Serge Gainsbourg’
No comment

So what’s the difference between a tribute and plagiarism?
Classical music has been ripped off by so many that we sometimes ignore (when the melody is slightly less-known) the original piece!
Serge Gainsbourg found his inspiration in Classical music so often that DECCA Records even published an album compiling the inspiration behind some of his greatest tracks.
To my knowledge, he “borrowed” Chopin’s melodies at least 3 times, transforming them into beautiful tracks he didn’t necessarily sing:
The Prelude No. 4 in E minor, Op. 28 became “Jane B“, famously sung by his partner at the time Jane Birkin.
Catherine Deneuve’s “Dépression au dessus du jardin” was lifted straight from Etudes, Op. 10 No. 9 in F minor.
But the cover I first heard that actually spiked my interest in this classically-trained musician’s melodic inspiration was Lemon incest (1984) which he sang with his daughter Charlotte.
Forget the controversial subject matter, the lyrics (it took me some time to understand that Niédwa Sorou was reverse slang for the painter Le Douanier Rousseau) or the video (love the denim though!). What really struck me the first time I heard it was how familiar it felt. I was sure I’d heard this track before!
I later learned it was Frédéric Chopin’s Etude n°3 op.10. And when I went around the web trying to learn more about it, I realized a lot of users called it Tristesse (Sadness)… in reference to a Tino Rossi song released in 1939 which had also borrowed the melody!!
http://youtu.be/e4P1FpRwgBU
“L’ombre s’enfuit, tout n’est que songe
Et tu n’es plus, malgré tous nos désirs,
Qu’un souvenir
Si l’amour n’est que mensonge
Au parfum triste qui ronge
S’il est vrai qu’à moi ta lèvre ment
Sache pourtant que toujours quand même
Cher amour je t’aime
Eperdument”
More recently, another cover was used extensively in Paul Thomas Anderson’s latest Scientology movie, The Master. This is when the track changed completely in my ears. No longer a sleazy french track, the naïve and honest lyrics of this version tore down the wall of cynicism that I had built around myself.
“No Other Love can warm my heart
Now that I’ve known the comfort of your arms
No other love.
Oh the sweet contentment that I find with you Every Time
Every Time.
No other lips could want you more For I was born to glory in your kiss.
Forever yours
I was blessed with love to love you Til the stars burn out above you
Til the moon is but a silver shell
No other love, Let no other love
Know the wonder of your spell.”
Nearly 20 years later, in 1969, The Lettermen gave these lyrics a “close-harmony” twist: mp3
But why did I decide to dedicate so much time to this composition, especially since I’m not really a classic music buff nor have i ever really played an instrument?
Is it because the Lyrics were dedicated to me recently?
Is it because I Like Chopin?
Not really… It’s just that, a few hours ago, I stumbled across yet another cover of this melody (a surf-rock version nothing less!!!) and I decided it was time to take all this useless trivia off my chest and turn the page.
The thing is you can never totally turn the page. People will continue integrating this Etude into popular culture. Muse even transformed it into a Prelude for their Olympic Anthem Survival on their latest album The 2nd Law
So, you’ll ask me: was it worth it? Am I always that anal about things? What now?
No Comment!
Land Ho! ly

Grandma loved a sailor who sailed the frozen sea.
Grandpa was that whaler and he took me on his knee.
He said “Son I’m going crazy from living on the land
Got to find my shipmates and walk on foreign sand.”
http://youtu.be/ymi2kpF7Em0
Land Ho! / Holy Land…
Terre Sainte en ce premier weekend de Pâques? Je vous propose un face à face des grands noms de la chanson française: Gainsbourg VS Nougaro (enfin Dieudonné qui chante à la manière de Claude…)
En 1967, Serge écrit la chanson Le Sable et le Soldat en soutien à Tsahal pendant la Guerre des Six Jours. Ce travail est réalisé à la demande de l’attaché culturel de l’ambassade d’Israël, qui souhaite envoyer une marche militaire nouvelle pour remonter le moral des troupes.
Oui, je défendrai le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël;
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël;
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre, qui m’étaient promis
Je défendrai le sable d’Israël,
Les villes d’Israël, le pays d’Israël;
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
Les villes d’Israël, le pays d’Israël;
Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l’étoile de David.
Je défendrai le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël;
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël;
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël;
Une mélodie entêtante…
Bien des années plus tard Dieudonné emprunte la mélodie entrainante des “yeux noirs” et chante avec l’accent chantonnant du midi une des chansons les plus poignantes en hommage à la Palestine
Hamid a 22 ans et il décide d’aller se faire sauter au milieu de ceux qu’il considère comme l’envahisseur.
Je suis né ici sur ce bord de méditérannée. Dans ce paradis ensoleillé. Palestine ! Palestine !
C’est ici que mon père, que mon grand père et tous ceux d’avant sont enterrés.
Dans la chair de ta terre, Palestine !
C’est dans la maison en ruines là-bas au milieu du champ d’oliviers.
C’est là que nous avons chantés, ris, danser, vibrer même.
Comme les cordes de cette guitare manouche : pincer au coeur, cueilli comme des fleurs.
C’est là que nous avons pleuré aussi, pleuré.
Difficile d’expliquer pourquoi on est attaché à un endroit.
Jusqu’à ce qu’une armée débarque chez toi.
Au début, ils ont tirés en l’air : Ca faisait du bruit, c’était gentil.
Et puis après ils ont tué mon père, et puis mon oncle, et puis mon frère.
On fait brûler la maison, détruis jardins et plantations pour y installer leurs colons.
Nous, femmes et enfants déportés jusqu’à ce camp de réfugiés. Sales, froids, ont y été entassés.
Seul au loin, le son de cette guitare tzigane me donné encore la force de résister. La force de respirer.
Mélodie des gens du voyage, musique des déracinés elle m’a fait oublier le mal.
J’avais 10 ans, ca fait 12 ans et me voila maintenant une bombe scotchée sur le bidon,
aspiré dans ce grand syphon. Liberté pour toi Palestine !
Je vais vous faire danser joyeux colons sur le son de mon canon.
Aujourd’hui je suis chef d’orchestre réglant ma note sur celle du temps.
Ce temps gitan sur lequel je virevolte encore…en joyeux papillon.
J’arrive, j’arrive frissonnant destin.
Tel un coup de symbale ponctuant les violons. Palestine !
Tu me vois descendre de l’autocar au milieu de tous ces regards ?!
Y’a mon coeur, y’a la peur, y’a ce son de guitare…
Anonyme passant je souris à l’enfant et puis au milieu de la rue je te vois belle inconnue :
C’est toi, je t’ai choisi. Vais-je te prendre par la taille et faire danser nos entrailles ?
J’entends d’ici les cris d’effrois déchirer le silence provoqué par ce doigt…
Y’a mon souffle qui s’accélère, manque d’oxygène.
Ton regard qui me fixe. Tu comprends. Ton sac qui tombe, la pomme qui roule.
Tes yeux m’implore. Reculer ? Il est trop tard petite.
Y’a mon doigt qui se crispe.
Puisqu’on ne peut vivre tous les deux : Crèvons ensemble. Palestine !!!!
No comment…
Pauvre con

Parfois les choses se font toutes seules. Sans réfléchir. Des automatismes, des coincidences.
Jigsaw literally falling into place…
Y’a deux jours j’ai découvert une reprise assez spéciale du Requiem pour u c… par le duo Kouyaté & Neerman sorti sur No Format
Puis aujourd’hui au détour d’un clic sur la page des Inrocks je tombe Blow Up: Le top 5 de Gainsbourg au cinéma
Et j’ai trouvé en première place du palmarès, la rencontre Gabin/Gainsbourg dans Le Pacha, un film de Lautner et d’Audiard de 1968.
Magnifique
Ecoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J’espère que tu aimes
C’est assez beau non
C’est le requiem pour un con
Je l’ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
C’est un joli thème
Tu ne trouves pas
Semblable à toi même
Pauvre con
Voici les orgues
Qui remettent ça
Faut qu’t’apprennes par coeur cet air là
Que tu n’aies pas même
Une hésitation
Sur le requiem pour un con
Quoi tu me regardes
Tu n’apprécies pas
Mais qu’est-ce qu’y a là dedans
Qui t’plaît pas
Pour moi c’est idem
Que ça t’plaise ou non
J’te l’rejoue quand même
Pauvre con
Ecoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J’espère que tu aimes
C’est assez beau non
C’est le requiem pour un con
Je l’ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
Sur ta figure blême
Aux murs des prisons
J’inscrirai moi-même : ” Pauvre con “
Et puis par souçi d’exhaustivité je vous rajoute la face B, Psychasténie
http://youtu.be/2a0tHT5M8HY
puis, Requiem pour un Twister
et enfin, la reprise de l’Anamour par Depardieu qui était en 2ème du Top 5 des Inrocks.
D’ailleurs il a l’air plutôt bien ce film…
Bored

T’es là?
Je suis lasse…
Lasse des rêves.
Rêve qui brille dans le noir
Brillera bien, tu peux le croire.
Toujours dire la vérité
Quand je suis lasse des rêves.
I’m already a has-been
my future ain’t what it was
well I think I know the words that I mean
You know me – I’m acting dumb
you know the scene – very humdrum
boredom – boredom
http://youtu.be/xXpL8XICJrc
I’m bored
I’m the chairman of the bored,
I’m a lengthy monologue
I’m livin’ like a dog
I’m bored
I bore myself to sleep at night
I bore myself in broad daylight coz
I’m bored
Just another slimy bore
Henry and June used to be one of my favorite movies as a teenager. Watched it recently. It’s lost a lot of its initial allure. It’s not as good as I remembered it to be. However, the soundtrack is amazing. It was my introduction to a lot of music from the 20s and the 30s including classical music, jazz, French and American songs. One of my favorite tracks on the CD was Je m’ennuie. Another was Je te veux, but that might be another post in the making with Satie as our MC.
I discovered (today) that it was an instrumental cover of a Marlene Dietrich song!
De ce que fut mon enfance, je n’ai plus de souvenirs
C’est peut-être que la chance ne m’offrit pas de plaisirs
Et chaque jour qui se lève ne m’apporte aucun espoir
Je n’ai même pas de rêves, quand luit l’étoile du soir
Refrain
Moi je m’ennuie
C’est dans ma vie une manie
Je n’y peux rien,
Le plaisir passe, il me dépasse.
En moi sa trace ne laisse rien
Partout je traîne, comme une chaîne,
Ma lourde peine, sans autre bien
C’est dans ma vie une manie
Moi, je m’ennuie.
Par de longs vagabondages j’ai voulu griser mon coeur
Et souvent sur mon passage j’ai vu naître des malheurs
Sur chaque nouvelle route, à l’amour j’ai dû mentir
Et le soir lorsque j’écoute la plainte du vin mourir
Et on change de registre et même de sens pour terminer avec le Beau Serge
Ce mortel ennui
Qui me vient
Quand je suis avec toi
Ce mortel ennui
Qui me tient
Et me suit pas à pas
Le jour où j’aurai assez d’estomac
Et de toi
Pour te laisser choir
Ce jour-là, oh oui ce jour-là, je crois
Oui je crois
Que
Je
Pourrai voir
Ce mortel ennui
Se tailler
À l’anglaise loin de moi
Bien sûr il n’est rien besoin de dire
À l’horizontale
Mais on ne trouve plus rien à se dire
À la verticale
Alors pour tuer le temps
Entre l’amour et l’amour
J’ prends l’ journal et mon stylo
Et je remplis
Et les a et les o
Il faudra bien que j’ me décide un jour
Mon amour
À me faire la malle
Mais j’ai peur qu’ tu n’ailles dans la salle de bain
Tendre la main
Vers
Le
Gardénal
Comme je n’ veux pas d’ennui
Avec ma
Conscience et ton père
Je m’ laisse faire !
“I’m bored. I want to be entertained.” Do you remember the video?
Intoxicated

That’s me imitating Gainsbarre when I was around 2.
Last night was the first time this month I went to sleep without being intoxicated: stayed home and watched Gainsbourg (Vie Héroique).
That was a first too: hadn’t been able to concentrate long enough to finish a videoclip, let alone a whole movie.
It’s not a biography, it’s a poetic cartoon-like reading of the Gainsbourg myth with a lot of very charming moments despite trying too hard to recreate mannerisms and a slightly abrupt ending (or maybe that was me dozing off?)
Anyway, one of the best moments is Serge’s meeting with Boris Vian. Great mashup!
Je bois
Systématiquement
Pour oublier les amis de ma femme
Je bois
Systématiquement
Pour oublier tous mes emmerdements
Je bois
À trop forte dose
Je vois
Des éléphants roses
Des araignées sur le plastron
D’ mon smoking
Des chauves-souris au plafond
Du living-
room
La vie vaut-elle d’être vécue
L’amour vaut-il qu’on soit cocu
Je pose ces deux questions
Auxquelles personne ne répond… et
Eh toi
Dis-moi quelque chose
Tu es là
Comme un marbre rose
Aussi glacée que le plastron
D’ mon smoking
Aussi pâle que le plafond
Du living-
room
Je bois
Dès que j’ai des loisirs
Pour être saoul, pour ne plus voir ma gueule
Je bois
Sans y prendre plaisir
Pour pas me dire qu’il faudrait en finir…
L’amour
Ne m’ dit plus grand-chose
Toujours
Ces éléphants roses
Ces araignées sur le plastron
Systématiquement
Ces chauves-souris au plafond
Tous mes emmerdements
Je bois
Je bois
And we continue with a beautiful cover. A few posts back we had Bashung covering Serge.
This time it’s Keren Ann covering Alain.
Best track on Tels Alain Bashung and one of the reasons I believe the hype regarding this singer whose middle name is trouble.
http://youtu.be/y2yfFLnxnI8
C’est pas facile, facile de s’foutre en l’air
Ca coûte, ça coûte, ça coûte très cher
Je vais me faire la peau, je vais me tirer la chasse d’eau
Dans les WC de mon petit studio
C’est pas facile, facile de se foutre en l’air
C’est pour les riches les somnifères
La roulette russe c’est complètement idiot
Quand on peut mourir d’un coup de chasse d’eau
Je fume pour oublier que tu bois
Je fais comme chez moi
Je renvoie la fumée sur un poster de toi
La vie c’est comme une overdose
Tu prends tout tout de suite
Tu en crêves et vite
Et si tu prends pas, c’est la vie qui t’a
Je suis bien, bien, très bien dans mon cagibi
Y’a des journaux, alors j’les lis…
Ils disent que le bonheur
C’est peut-être qu’un bobard
Je m’en fous, j’attendrai pas la fin de mon histoire
…
And today, I watched Where Do We Go Now? Nadine Labaki’s latest overhyped offering.
I won’t be a prick but honestly, let’s stop using big words to describe this movie. Actually I won’t even bother to formulate my opinion.
Let’s just say there’s a very catchy song that fits today’s theme:
A few years back I did an intoxication special on my radio show.
I had pre-recorded it and was busy with family when I got a phone call while the show was being aired.
It was Ghassan Rahbani. He’d taken my number from the radio station and insisted on talking to me!
The problem was this track:
http://youtu.be/jVFJSrbyr9s
Like a lot of people, I thought this was a song by Ziad Rahbani: if you google Dawwerha, his name comes up (a lot!).
Turns out the song is by The Bendaly family. The ones behind Do you Love Me? and Ghassan was sick of having his cousin bad-mouthed.
I issued an official apology on my next show and make sure to credit these guys, that have been receiving a lot of coverage recently because of another track I strongly recommend.
Clou vs. chou
Je suis l’homme à la tête de chou
Moitié légume moitié mec
Vous le saviez, vous, que Bashung travaillait sur un spectacle inspiré de l’album de Gainsbourg, l’homme à tête de chou, avant sa mort?
Bashung – L’homme à tête de chou (Mediafire Link)
Je suis tombé dessus “par hasard et pas rasé” quand je cherchais une réplique.
On m’avait demandé: “un clou chasse l’autre?”
J’ai répondu: Quoi ? Moi ? L’aimer encore ? Des clous.
Qui et où suis-je ? Chou ici ou
Dans la blanche écume varech
Sur la plage de Malibu
Et la on passe du clou au chou
Et plus précisément le chou de Bruxelles.
Ca me fait penser à la bouffe d’avion. J’aime pas trop ca et ca pue.
Mais il paraît que parfois c’est délicieux: “mon père les fait revenir avec un peu de beurre salé. Des choux du jardin…” m’aurait dit quelqu’un si je ne m’abuse.
Je n’ai pas de chanson à propos des Brussel Sprouts, par contre les Caulifowers j’en ai:
I fell in love with a girl from the city
Still got cauliflower ears from when her voice first hit me
And a swollen lip, from when her lyrics first kissed me
As I went to pull away her verse had gently bit me
[…]
But I feel right now I must stress
That I write this with a smile on my face and nothing less
Coz when I think about the time we waste on regrets
I realise for those three days I was blessed
Maintenant, on oublie le chou-fleur et on passe à l’arabe: Bennesbeh la bukra chou?
http://www.youtube.com/watch?v=zZMsqC4QtP8
عايشة وحدا بلاك وبلا حبك يا ولد
حاجة تحكي عن هواك ضحكت عليك البلد
بتحبا إييييييييي بتحبا
لكن هي فيك يما بلاك
عايشة وحدة بلاك
وعايفة الله وسماك
شو الله بلاك يا ولد
عايشة وحدة ومرتاحة ولووو شو مرتاحة بلاك
يا بو عيون الدباحة
مش فارق معها حلاك
قلتلك دوبني دوب
دبت وهي ما دابت
مش أول مرا قبلا ميت مرا
لا قدرو فهمو عقلاتك ولا قدرو عرفو دواك
قايلي في إشارة بعيونا صوبك بتدل
لك ما بتمرئ بالحارة بشوفا بتطلع بالكل
حاجة تحلل بحياتك
تسلملي تحليلاتك
من مرا لمرا
عمترجع لورا
ولاد الحارة
كلون أبدا عرفو حبو من عداك
Demain
Je pense pas à demain, parce que demain c’est loin…
Hier ou demain, mais pas aujourd’hui…
When you’re both a procrastinator and a control freak, the idea of tomorrow is pretty hard to deal with. And if you have a lot of time on your hands, then it gets even worse.
I get so excited every time I discover a new song.
I glimpsed the first few seconds of this Marianne Faithfull video on somebody’s laptop. I realized later that it was from the musical Anna by Serge Gainsbourg and that I actually had it on the album “Mister Melody – Les Interprètes de Serge Gainsbourg“.
I could sense a certain uneasiness in the look I received, as if I had stumbled on something that wasn’t meant for my eyes. On the contrary, the song spoke straight at me. Or perhaps that was exactly the problem…?
Écoute mon coeur qui bat
Il ne bat pas pour toi,
Mais pour un autre que toi
Que je ne connais pas.
Hier ou demain,
Je t’aurais dit oui.
Hier ou demain,
Mais pas aujourd’hui.
Oui, j’aurais pu être à toi,
Mais tu n’étais pas là.
J’étais libre comme toi,
Mais ne le savais pas.
Hier ou demain,
Je t’aurais dit oui.
Hier ou demain,
Mais pas aujourd’hui.
Hier est si loin déjà
Et je ne t’aimais pas.
Et dès demain si tu penses à moi
Je ne serai plus là.
Hier ou demain,
Je t’aurais dit oui.
Hier ou demain,
Mais pas aujourd’hui.
Hier ou demain,
Mais pas aujourd’hui.
All this talk about tomorrows started over drinks yesterday with a bunch of friends waxing lyrical about IAM and the album L’ecole du micro d’argent. I just had to find the closing track everybody was raving about.
IAM – Demain, C’Est Loin (Mediafire Link)
Lotsa lyrics, here are a few:
[…]
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu’à demain, après on verra bien
On marche dans l’ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
[…]
Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l’enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dure, besoin d’évasion
[…]
Lendemain? C’est pas le problème, on vit au jour le jour
On n’a pas le temps ou on perd de l’argent, les autres le prennent
Demain, c’est loin, on n’est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
[…]
Seeing my current state of mind, perhaps I should’ve posted the Velvet Underground’s “All Tomorrow’s Parties” or The Shirelles’ “Will You Love Me Tomorrow” but I’d rather end this on a more positive (?) and childish note.
http://www.youtube.com/watch?v=Yop62wQH498
Tomorrow! Tomorrow!
I love ya Tomorrow!
You’re always
A day
Away!

